Êtes-vous insomniaque ?

Avez-vous des difficultés à vous endormir, ou vous réveillez-vous souvent la nuit, pendant longtemps? Vos réveils sont-ils très tôt le matin, avec incapacité à vous rendormir?
Prendre plus de 30 minutes pour s’endormir, ou passer plus de 30 minutes éveillé au milieu de la nuit, avec une durée de sommeil inférieur à 6 heures 30 par nuit représente un problème d’insomnie.
Un français sur 3 connaît des troubles du sommeil et dort moins de 7h par nuit. Le manque de sommeil peut causer des somnolences ou perturber le métabolisme.
Si vous avez de la difficulté à rester endormi ou à vous endormir au moins trois fois par semaine, vous faites probablement de l’insomnie.
Selon l’INSERM, le manque sommeil entraine des troubles de vigilance, de surpoids, d’apprentissage. Et les troubles du sommeil chroniques sont responsables de pathologies pneumologiques, ORL, neurologiques.

Pour aller plus loin : https://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/sommeil

 

 

Comment retrouver le sommeil ?

Dans le cas d’une insomnie légère, la pratique régulière de la sophrologie vous permettra de retrouver un équilibre veille/sommeil.
Si vous avez des troubles du sommeil liés à un trouble psychologique à régler, l’hypnose est une thérapie très efficace pour traiter ces pathologies, en complément d’une consultation médicale.
C’est ce qui est prouvé par des chercheurs suisses de Zurich et Fribourg.
Dans leur laboratoire, ils ont fait entendre à 70 jeunes femmes, séparées en deux groupes selon qu’elles étaient réceptives ou non à l’hypnose, soit un texte d’une dizaine de minutes conçu pour les endormir, soit un texte neutre. Pour avoir une mesure objective de leur sommeil, pendant la sieste de 90 minutes qui leur était proposée, ils ont alors enregistré l’activité électrique de leur cerveau. Résultat, par rapport à l’écoute de texte neutre, il s’avère que l’hypnose diminue non seulement le temps mis à s’endormir, mais qu’elle augmente aussi d’environ 80 % la durée du sommeil à ondes lentes sans changer la durée des autres stades de sommeil. Le sommeil à ondes lentes ayant pour caractéristiques d’être réparateur, l’hypnose induit un sommeil de meilleure qualité.

L'ALIMENTATION ET LES BOISSONS

Avant de consulter pour une insomnie, il convient de vérifier que l’on applique bien certaines règles de bon sens.
Tout d’abord, éviter de prendre des excitants en journée et bien sur le soir (café, thé, Coca Cola, Red Bull). Le repas du soir doit être également léger, afin de favoriser une bonne digestion.
L’alcool un problème?
Même si l’alcool semble accélérer la phase d’endormissement, il perturbe la qualité et la durée du sommeil. Il perturbe les séquences sommeil profond/sommeil léger, favorise l’agitation et les cauchemars. De plus il accentue les ronflements, de part l’effet relaxant de l’alcool sur les muscles pharyngés.

POURQUOI COUPER VOS ÉCRANS DE TOUTE URGENCE !

Les smartphone, l’ordinateur et les tablettes altèrent la qualité du sommeil, selon le docteur Joëlle Adrien, présidente de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV).
Si vous vous connectez avant de dormir, vous mettrez plus de temps à vous endormir, vous aurez plus de chances de souffrir de troubles du sommeil et ce qui est très marquant, c’est que vous dormirez beaucoup plus que la moyenne le week end!
Selon une enquête INSV-MGEN, le cerveau a besoin de se déconnecter totalement la nuit, mais 20 % des personnes interrogées dorment avec leur téléphone en veille (donc allumé) la nuit. Les alertes et autres bips en réveillent la moitié, la plupart consultent le message et 79 % y répondent.

LA LUMIERE BLEUE CHRONOTOXIQUE
Saviez-vous que la lumière bleue des diodes électroluminescentes (LED), émise par les écrans, active cent fois plus les récepteurs photosensibles non visuels de la rétine (cellules ganglionnaires) que la lumière blanche d’une lampe, favorisant ainsi l’éveil?
« Depuis 2011, une vingtaine d’études sur l’impact négatif de la lumière bleue des écrans sur le rythme circadien et le sommeil ont été publiées »,explique Claude Gronfier, chercheur en chronobiologie à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale à Bron (Rhône).
Et selon une étude publiée en février dans le Journal of Clinical Investigation par des chercheurs de l’université Stanford (Californie) les effets sont mesurables même avec de faibles niveaux de lumière.
Cette étude a démontré que de brefs flashs réguliers de lumière (de deux millisecondes toutes les dix secondes) ont permis de retarder l’horloge interne de cobayes humains, même endormis. Claude Gronfier n’hésite pas à parler de la “lumière bleue chronotoxique”.

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